Objet: 4.4.4,7.1.9 !!
Si t'as pas compris l'objet, lis-le lentement puis plus rapidement, mais toujours à voix haute.
Joyeux Zoeufs !!
Comme on me l'a si bien fait remarquer, cette année, le Lundi de Pâques tombe un Noeuf!
Edito
On m'a dit de faire un édito, alors, je fais un édito.
Voilà, ça c'est fait!
Bonjour Ben, ça va? Le cerveau est toujours en place? Moi, il a un peu bougé cette nuit. Putain de vin de Pâques...
Non, bon, je vais l'allonger. Je vais vous parler de moi.
Pour changer.... héhééé
Ensuite, je vous masacre de vidéos.Mes préférées sont tout en bas ;-)
Top 3 des jeux de gamin les plus débiles
Evidement, je ne vous dis pas qui s'amusait à ces jeux sortis tout droit de l'imagination de gamins d'environ une dizaine d'années.Les titres datent d'aujourd'hui. A l'époque, ça n'avait pas de nom. Pas besoin, cela ne se disait pas, ça se faisait, c'est tout.
3eme : Les Boules (presque) Fracassantes.
Il suffit de lancer la boule de pétanque de papa en l'air, juste à la verticale et de rester en dessous le plus longtemps possible.
Tout l'art consiste à se retirer d'un geste brusque de 5 à 10 cm en arrière, les pieds joints qui rapent le sol, et tout cela sans quitter la boule du regard. Ce qui fait qu'on expose d'abord sa face à la boule qui nous tombe droit dessus, ensuite, le crâne quand on baisse le regard plus vite que la boule ne fraule notre visage avant de s'écraser à 5 ou 10 mm de nos orteilles. Les plus fous lançaient la boule très haut puis regardait leurs copains dans les yeux avant de relever la tête pour voir les quelques dixièmes de seconde qu'il leur restait à vivre sous la boule qui ne faisait qu'accélérer vers leur boîte crânienne.
2eme : Wood Fight
Combat de bois dans la forêt.Se joue à 2 ou 3 si on veut maîtriser un maximum de facteurs et éviter de se faire trop mal.Plus il y a de joueurs, plus le risque de se faire toucher est grand. Le but n'étant pas de faire mal à ses potes, on attendait d'être vu avant de "tirer".
Tirer? Mais avec quoi?Avec du bois, pardi! On prend un bâton sec ou un peu pourri (ou les deux) et on le frappe contre un tronc d'arbre (pas trop gros, pas trop fin). Le bâton se casse en deux et l'extrêmité part vers la cible (humaine, puisqu'il s'agit des copains). C'est très aléatoire, bien que l'on sache plus ou moins maitriser la direction, le bois peut s'enrouler plus ou moins autour du tronc avant de partir en vrille vers la cible. Le ciblé doit alors réagir très vite si elle ne veut pas se prendre le projectile dans la gueule. Il arrive aussi que le bois, trop lourd, trop dur, trop court,... ne se casse pas et là, le tireur à l'impression que ce sont ses bras qui cèdent, vu la force de frappe stoppée violemment... ou l'impression que ce sont les poignets qui continuent le chemin alors qu'ils auraient dû s'arrêter aussi.
A chaque fois, on avait des bleus (si si, je te jure) mais on ne s'est jamais vraiement blessé (à la limite, griffé et bleuté le visage).
Du bol? Oui.
1er : Vélo Air-Sol
Là, dire qu'on avait une dizaine d'années, c'est faux.On était bien plus jeune. Enfin, ici, il s'agit clairement de moi.
Quand je roulais à vélo sur la route dans le village, j'étais un peu couillon à cause des voitures et des gens qui me regardaient ou qui me criaient "sois prudent, hein, ne tombe pas!" (Il ne m'en fallait pas plus pour m'étaller).
Alors j'ai décidé de rouler caché. Ce n'était pas de m'étaller qui me faisait chier, c'était d'être regardé.A côté de là où j'habitais, il y a un terrain presque abandonné, une pente d'un dénivelé très impressionnant. Malgré le nombre incalculable de VTTistes de la région, aucun ne sait la monter de face. Seules les motos cross pourraient y arriver.Pour pimenter la chose, ce terrain est un nid à fourmillières. Ce pré en pente dure est bosselé de partout!
Ce ne sont pas des bosses comme les portes d'entrée de madame Taupe, non, non, ces tas-là avaient un volume équivalent à celui de 4 ou 5 ballons de foot et ils étaient séparés d'à peine quelques dizaines de centimètres (très aléatoirement, off course!).
Le but était donc de descendre cette pente, de face, avec mon petit vélo rouge. (Ce vélo que l'on m'a offert avec les stabilisateurs. C'est pour vous donner une idée de la taille des roues et aussi une idée sur mon âge... inconscient).
Il était donc impossible que je finisse la descente. Il y avait toujours bien une foumillière pour arrêter le vélo... mais pas moi.
Moi, je continuais la descente par les airs, avant d'atterir sur une fourmillière qui m'attendait (sans se ramolir pour autant) quelques mètres plus bas.Je ne me suis jamais rien cassé.
Aujourd'hui, je ne comprends pas comment j'ai pû m'en sortir indemne.Si je ne l'avais fait qu'une seule fois, on aurait parlé de chance. Mais dès que j'allais jouer dehors, je fonçais sur les fourmillières (ah oui, au fait, elles n'étaient plus "habitées"... enfin, je crois).
Pour ceux qui ne connaissent pas du tout ce terrain, je dois ajouter un détail: en bas de la pente, il y a un plat de 3 mètres, puis un talus abrubte de 3 mètres de haut (presqu'un mur) qui donne sur la route en macadam.
Tout compte fait, les fourmillières n'étaient pas si dures.... C'est pas plus mal que je n'ai jamais réussi à arriver en bas. Mes freins ne me servaient de toute façon pas.Soyons encore plus précis: j'étais en première primaire et je voulais être cascadeur, comme Colt Seavers, l'Homme qui tombe à pic!
(même si ma prof de religion me disait que ce n'était pas un métier, moi je savais que si, parce que c'est celui de Colt Seavers!!!!!)
Evoy! <= ça se lit tout haut aussi
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Pour mettre un commentaire, il n'est pas nécessaire d'être logué. On peut poster en "anonyme", mais je préfères avoir un pseudo. Merci.